Le président du PNL, Crin Antonescu, a demandé mardi soir au
chef de l’État de se comporter « avec plus de dignité » pendant cette
dernière année de son mandat. Il lui a même proposé un « pacte minimal »
pour que ni lui, ni les autres hommes
politiques ne disent plus des choses « affreuses » à propos des
sujets importants pour le peuple roumain. Antonescu a reproché à Traian Basescu
d’avoir désinformé la nation et a soutenu qu’aucun officiel américain n’aurait
transmis que la Roumanie se trouverait en isolation ou un pied dans abîme,
comme suggéré par le chef de l’État.
Le président du Sénat a fait ces commentaires après la déclaration
du président Traian Basescu qui avait affirmé que l’assistant du Secrétaire d’État
américain, Victoria Nuland, était venue à Bucarest comme émissaire du
Gouvernement des États-Unis et avait transmis un message « qui devrait
inquiéter les Roumains et, en égale mesure, les politiciens ». Le chef de
l’État a aussi caractérisé d’« extrêmement sérieux » le message à
propos de l’État de droit en Roumanie transmis par l’officiel américain.
Lors de la même déclaration faite au Palais de Cotroceni
mardi soir, le chef de l’État a déclaré que la révision de la Constitution
devrait tenir compte de la décision de la Cour Constitutionnelle sur l’obligativité
de respecter le référendum de 2009. Il a aussi accusé Crin Antonescu d’avoir
joué « le rôle du menteur » en parlant de 300 députés sans quand même
mentionner le nombre de sénateurs. Le vote au référendum de 2009 avait visé la
création d’un Parlement unicaméral avec un maximum de 300 députés.
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu